Le mouvement naît pendant la deuxième guerre mondiale et dans l’après-guerre, alors que les directeurs, professeurs et agents de centres d’apprentissage technique s’interrogent sur le bien-être de leurs élèves. Ils souhaitent leur proposer, pour « changer du quotidien » et des images de guerre, de vivre une expérience de vie collective. C’est le début des centres de vacances et des camps itinérants.

Les premières structures associatives sont instituées par arrêté ministériel en 1952 : ce sont les AROVET (Association Régionale des Œuvres de Vacances de l’Enseignement Technique).

En 1956, les 16 AROVET se constituent en fédération. La FOVET a pour but de les représenter, de les coordonner et de faciliter leurs actions. Elle est reconnue d’utilité publique en 1962.

La FOVET devient FOEVET cette même année puis Foéven (Fédération des Œuvres Educatives et de Vacances de l’Education Nationale) en 1964. Les AROVET deviennent Aroéven.

A côté des actions et des prises de positions  (création des FSE puis des MDL, actions dans les établissements scolaires, actions européennes, participation au débat collectif…), les activités vacances prennent de l’ampleur.
Les Aroéven obtiennent en 1975 l’habilitation pour devenir organisme de formation BAFA et BAFD (en 1999 mise en place du BAFA lycéen). A la même époque se développent les classes de découvertes et les centres de vacances. Les associations acquièrent des centres permanents d’hébergements et mettent en place des projets pédagogiques.

Aujourd’hui face à un contexte toujours plus difficile, les Aroéven, au sein d’inter-mouvements comme la Jeunesse au Plein Air, continuent de militer au quotidien pour le départ en vacances pour tous.